En route vers 2017. Mix AE + SAS = le bon plan ?


L’année 2016 n’est pas encore terminée mais je me prépare déjà pour 2017. Afin de palier au plafond de la micro entreprise, j’ai réfléchi à la manière la plus optimisée de procéder, pour ne pas laisser tout mon argent à l’état.

Pour rappel j’avais fermé ma SARL en 2015 afin de me consacrer au maximum à mes projets personnels (Lire : Post Mortem : Pourquoi j’ai arrêté mon agence Web) et après plus d’un an, je suis content du chemin parcouru (Lire : Post Mortem, 1 an plus tard).

Quand on atteint le plafond AE

Aujourd’hui mon « souci » est d’atteindre le plafond de l’auto entreprise. C’est d’ailleurs un souci que je souhaite à tous d’avoir !

Cependant, si je suis la logique imposée par l’état, je vais retourner au RSI. Et ça, c’est hors de question.

Explications :

Aujourd’hui l’EI (entreprise individuel) et l’AE (Auto Entreprise) sont devenus la micro entreprise. En tant que prestataire, si je suis en dessous de 32900€ de Chiffre d’affaire, je paie 23% de charges, et je ne facture pas la TVA.

Dès lors que je dépasse, je facture la TVA (mais du coup je peux la récupérer sur les achats) et je retourne au RSI avec 43.5% de charges.

J’ai donc réfléchi pendant plusieurs mois à la meilleure solution et je pense avoir enfin trouvé le fonctionnement le plus optimisé pour l’avenir.

Rester à l’URSSAF et pas au RSI, mixer l’AE avec autre chose ?

J’ai souvent entendu parler de la SAS (Société par Actions Simplifiées) ou SASU (U = unipersonnelle) et je me suis renseigné au maximum. Voici les avantages que j’y ai vus :

  • Premièrement, pas de RSI, l’associé en SAS est assimilé salarié, même s’il ne se verse pas forcément de salaire .
  • Deuxièmement, les dividendes que l’on peut se verser en fin d’exercice sont faiblement imposés.
  • Troisièmement, en tant que salarié, je suis autorisé à conserver mon Auto Entreprise.
  • Quatrièmement, en tant que salarié, les protections sociales (retraite, maternité, maladies) sont bien meilleures.

Ca me plait ! C’est trop beau pour être vrai !

Du coup j’ai commencé à regarder les « Oui, mais… » et il y en a un de taille : L’activité en Micro Entreprise doit être différente de l’activité en SAS. Sinon l’état ne sera pas content.

En réfléchissant j’ai bien différentes activités :

  • Conseil et formation informatique en entreprise
  • Développement de sites WordPress pour les clients
  • Mes projets personnels (revenus publicitaires + vente d’ebook + à terme abonnement premium)

Du coup voici le montage :

Dans la micro entreprise, je percevrais les revenus publicitaires ainsi que les ventes d’ebook de Xyoos, mon site d’informatique pour débutants. Je vais également lancer une nouvelle plateforme en 2017 liée à WordPress qui aura un modèle par abonnement.

Et dans la SAS je facturerais mes prestations clients et formations. Pour rappel je souhaite limiter mes prestations et je n’ai conservé que 3 clients récurrents. Il ne faudra pas que je passe plus de 15 semaines par an pour eux. Le reste du temps doit me servir à travailler sur mes projets.

Si vous souhaitez faire pareil, essayez de voir si vous pouvez séparer votre activité en plusieurs parties, par exemple développement web d’un côté, et formation de l’autre.

Ce sera donc Micro Entreprise + SASU

Après en avoir parlé avec des comptables et des juristes, ce montage est tout à fait possible et ne posera aucun problème d’ordre légal. Alors je vais tester, et je vous dirais l’an prochain si c’était la bonne chose à faire  !

Mon objectif est donc de me rémunérer seulement avec l’auto entreprise, et garder les revenus de la SAS pour me les verser en dividende fin 2017, afin de limiter au maximum les charges à ce sujet.

  • Micro Entreprise : charges à 23%
  • SAS : dividendes à 15% + 15% d’IS sur le bénéfice

C’est largement plus intéressant que les 43.5% du RSI ! En SARL on avait au total plus de 60% de charges/taxes.

Attention : je dois encore me renseigner un peu. Les dividendes sont qualifiés en revenus, du coup il faut encore que je vois s’il n’est pas plus intéressant de se verser plutôt un smic. Affaire à suivre…

Et la cotisation retraite ?

Bon alors du coup une autre question se pose : qu’en est-il de la retraite / maladie / maternité (pas que ce dernier me concerne directement) ?

Déjà en SARL au RSI, c’était maigre, mais là en AE, je voulais m’assurer tout de même que j’étais au minimum couvert. Même si je n’ai que 31 ans et que je suis plutôt en bonne santé (alleluiah) il faut quand même pas trop négliger ces aspects sur le long terme.

En Micro Entreprise, il faut au moins un CA de 9743€ annuel en 2016 pour valider ses 4 trimestres (Source : service public). Le chiffre devrait être à peu près le même en 2017.

retraite-auto-entreprise

D’après mes estimations je devrais l’atteindre, même dans le cas où je ne lance pas mon nouveau projet. Donc ça va !

Par contre il est inutile de vouloir cumuler les trimestres de plusieurs sociétés : au final on ne peut cotiser que 4 trimestres par an (Dommage j’aurais pu partir à la retraite plus tôt).

Il faut bien se dire une chose : les retraites d’entrepreneurs / chefs d’entreprises ne sont jamais très glorieuses. Va falloir penser à assurer ses arrières (retraite complémentaire ? bourse ? immobilier ? Ce sera l’objet d’une future réflexion).

En route vers la création avec Dougs Compta !

La décision est prise, il ne reste maintenant plus qu’à créer l’entreprise. J’ai décidé d’opter pour Dougs Compta, le comptable en ligne, moderne et efficace !

dougs

On est chez Dougs chez WPChef (une autre SAS dont je suis associé, mais ça n’a pas d’importance ici) et autant dire qu’on en est très satisfaits.

Les prix sont compétitifs, l’équipe est toujours à disposition et leur interface en ligne très bien pensée. Bref de quoi faire aimer la compta même après avoir bouffé quelques années de Ciel.

Dougs vous propose un pack pour créer votre entreprise. Les formalités en sont simplifiées et les coûts réduits.

dougs-tarifs

En consultant un comptable local, il m’a estimé la création de l’entreprise + le projet de statuts + publication au journal officiel + frais de greffe à 1800€ HT environ. Car oui, pour une SAS il faut rédiger des statuts, c’est pour ça que c’est un peu plus couteux que monter une simple SARL ou EURL.

Du côté de chez Dougs, il en coutera moins de 700€. Je suis tombé pendant l’offre de la rentrée et j’en ai eu pour moins de 400€ tout compris !

Update : par contre après quelques temps chez eux, il faut se rendre à l’évidence : vous payez mais vous devez tout faire vous-même. C’est très contraignant. Du coup je suis retourné chez mon ancienne comptable, elle gère tout et coute à peine plus cher.

On n’optimise jamais assez

J’ai décidé de partager cet article avec vous non pas pour parler encore de moi (même si j’aime ça) mais pour partager le fruit de mes recherches en optimisation et mon expérience. Si ça peut vous aider à lancer une réflexion de votre côté, mon objectif est atteint !

J’aime beaucoup tout ce qui concerne l’optimisation. Optimiser les coûts, les process… J’ai remarqué que je ne rentre jamais quelque part sans imaginer comment, agencé autrement, l’espace en serait plus « feng choui » (d’ailleurs c’est chiant. Au repos, le cerveau !).

Au final on crée tous beaucoup de choses mais on ne passe jamais autant de temps à les optimiser. Par exemple de nombreuses PME pourraient très surement gagner jusqu’à 50% de productivité (et donc d’argent) en utilisant des outils plus modernes et des apps SAAS.

Et le domaine de l’entreprenariat n’échappe pas à la règle. J’ai commencé à me poser des questions en parlant avec l’un de mes meilleurs potes qui n’est plus comptable mais « contrôleur de gestion ». Il m’a dit que son job était d’optimiser les finances du groupe dans lequel il travaille en étudiant les règles du jeu (les lois) et en prenant les chemins détournés (du coup jamais rien d’illégal, on reste dans les règles).

C’est de là qu’est née ma réflexion. J’estime qu’on donne déjà trop d’argent à l’état. C’est pas que ça me dérange dans l’absolu, mais quand on voit le bordel que c’est, on a tendance à se dire que cet « investissement » obligatoire dans notre nation n’est pas la plus optimale.

Alors prenez un moment prochainement, et optimisez un truc de votre vie !

A l’avenir

Si les revenus générés par mes sites personnels dépassent mon plafond de micro entreprise, alors je la fermerais et je rapatrierais tout sur la SAS. Je ferais donc un mix entre salaire mensuel et dividendes de fin d’années. En tant que salarié j’aurais d’ailleurs une meilleure protection sociale, et une meilleure retraite.

Je déconseille d’ailleurs à tous de rester en Auto Entreprise « à vie » ou même en TNS (travailleur non salarié) au RSI. Je vois la retraite que toucherait mon père s’il n’avait pas d’assurance vie / retraite complémentaire / loi machin-truc muche en plus, et c’est ridicule, face au labeur qu’il aura fourni toute sa carrière.

Conclusion

Alors voilà, aujourd’hui j’essaie des choses qui sortent des sentiers battus (Anticonformiste en herbe !) et j’essaie de faire en sorte que chacune de mes décisions va me permettre d’éclaircir mon avenir (et pas en ajouter des contraintes). Pour l’instant ça semble payer. Il faudra valider ça sur le long terme.

En résumé

J’ai donc 2 activités distinctes : mes projets personnels et les prestations clients. Les revenus du premier iront dans ma Micro Entreprise et les autres dans ma SASU. En vivant sur les revenus de l’AE, je peux garder les revenus de la SAS sous forme de dividendes. Avec ce montage j’ai le moins de charges sociales possibles tout en ayant la protection nécessaire (et moins de soucis, puisque je suis pas au RSI – Comment ça j’ai une dent contre eux ?).

Et vous ?

Si vous aussi vous êtes dans une situation comme la mienne, commencez à songer à optimiser votre statut ! Et si jamais vous trouvez encore mieux que ça, n’hésitez pas à partager votre expérience en commentaires.

Votre situation est différente mais vous l’avez optimisée ? Racontez-moi également en commentaires !

Maxime Bernard-Jacquet

L'auteur

Maxime, 35 ans, Grenoblois.
Entrepreneur, développeur web, formateur et consultant WordPress avec plus de 10 ans d'expérience.
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14 Commentaires

  1. Top cet article.
    Je commence juste en AE, et c’est effectivement une question que je me posais car j’ai un projet en parallèle et je vais peut être être obligé de créer une SAS.
    Merci pour les éclaircissements !

  2. Flo dit :

    Salut Maxime, cela fait très longtemps que je me pose cette question également du coup ça fait du bien de voir que je ne suis pas le seul et que tu as trouvé une solution viable entre SAS et AE. J’ai envisagé dans un 1er temps le portage salarial en complément du statut d’AE mais c’est clairement pas une option viable. Du coup je vais me pencher sur cette solution sérieusement.

  3. Merci Maxime de partager avec nous tes pérégrinations administratives & juridiques, encore un épisode très intéressant !

    Avec la SAS, seras-tu sous le regime de la TVA ?

  4. Merci Maxime pour ce nouveau partage toujours aussi enrichissant !

    Je n’ai pas oublié les quatre années passées sous statut de profession libérale au tout début des années 90 et ce que j’ai dû reverser à l’État durant ces années-là…
    Les alternatives actuelles sont quand même une sacré amélioration pour ceux qui se mettent à leur compte !

    Et, pour peu que, comme tu le fais, on étudie les meilleurs compromis, on peut arriver à des solutions bien plus viables qu’à l’époque. 🙂

  5. Maxime BERNARD-JACQUET dit :

    @Romain : Oui en effet j’aurais la TVA, cela me permettra du coup de faire des achats et même des notes de frais. C’est d’ailleurs un point que je n’aborde pas dans l’article, mais les achats type ordinateur, véhicules… pourront passer dans la SAS

    @Fréderic : C’est clair que les choses s’améliorent. Avec des services comme Dougs ou créer une société revient à chatter 10 minutes via Internet, c’est beau !

    @Flo : beaucoup me parlent de portage aussi, mais je ne suis pas à l’aise avec cette idée. Je préfère le contrôle et mon indépendance !

    @Ludo : au plaisir d’avoir aidé !

  6. Gaël dit :

    Merci pour cette article qui me rappel toutes les questions que nous avons u avant de créer notre SARL, il a déjà 13ans.
    Mon associé et moi avons fait du portage salarial
    – 10% du CA
    – Un Fonctionne comme une boite standard (salarier, récupération de TVA, frais déplacement, sous-traitance,…)
    Attention :
    – les immobilisations elles ne sont pas à vous, ce n’est pas fait pour ce faire un capital mais une solution de prolongation de votre statut AE en cotisant comme un salarier.
    – En société, SAS, SARL,… Le plus complexe est la comptabilité social quand on se retrouve avec 1 ou plusieurs salaries.
    Comme tu le dits nôtre statut de TNS n’est pas le mieux pour notre retraire avec notre « Amis » RSI. Mais on peut prendre des assurances complémentaires qui sont directement payé par la boite.
    Quoi queQuand on aura l’âge de la retraite cela existera-t-il encore ?)
    A leur actuel nous étudions d’autres formes de structures comme la scop, SAS…
    La solution parfaites n’existe pas, mais il faut se lancer, entreprendre, essayer, tester et régulièrement pensé à pendre du recule pour optimiser et pourquoi pas rebooter.

  7. Hello Maxime,
    Merci 1000 fois. Je suis dans la même problématique que Thierry 🙂
    Pour les statuts WP Chef et ta future SAS, es-tu passé par Dougs?

  8. Digidom dit :

    Attention, si vous ne vous versez pas de salaires en SAS. Vous n’aurez pas de protection sociale et devrez prendre des contrats complémentaires.
    Du coup, faîtes bien le calcul s’il est rentable de garder l’autoentreprise sachant que vous ne pouvez pas déduire de frais.

    Je reviens sur « SAS : dividendes à 33% (je crois) »
    Vous devez confondre avec le taux d’imposition sur les benefices. le taux des dividendes est à 15,5%
    Demandez bien à votre expert comptable de faire un tableau avec les différents cas et d’ajouter au comparatif une SASU à l’IR

  9. Pierre dit :

    Bonjour Maxime,
    Le seul danger que je vois dans le fonctionnement que tu as choisi serait, par méconnaissance ou esprit obtus de l’administration fiscale, les deux se sont déjà vus, une volonté de requalifier les « objets sociaux » de tes deux structures/statuts en disant que ces activités sont les mêmes ou proches, du style « Ah mais tout ça c’est de l’informatique » et boum on compte tout ensemble. Les énoncés que tu cites me paraissent clairs et distincts pour nous gens du métier, mais ce n’est pas comme si en 15 ans on avait réussi à avoir des codes NAF clairs et adaptés à nos métiers du Web non plus…

    A titre personnel après des années (!) d’échanges aussi improductifs que frustrants, transformer ma société en SAS est la solution qui m’a permis cette « optimisation », en fait de couper courts aux situations ubuesques décourageantes.
    Pour résumer le fait que je sois devenu salarié, et donc cotise avec mon employeur à tout ce qui est couverture santé, régime retraite etc, n’a jamais été pris en compte en 3 ans. Mon dossier complet pour radiation a été « refusé » car étant toujours gérant majoritaire de ma SARL pré-existante, on me demandait de faire un dossier annuel avec attestation employeur, déclaration d’heure en salarié, etc, pour solliciter une remise de cotisations et n’en régler qu’un seuil minimal déjà bien trop élevé puisque totalement inutile – on ne peut recevoir de prestations de 2 organismes ou mutuelles en cas de soins évidemment, le gain de retraite pour le prix payé était négligeable, etc.
    Cela m’a coûté des démarches et frais, mais il y a évidemment plein d’autres avantages aussi à la SAS. Opposition ferme et définitive désormais à tout courrier me sollicitant en tant que travailleur indépendant puisque je ne suis plus que salarié, à 2 endroits.
    J’ai encore quelques menaces de saisie par huissier ou de radiation d’un organisme dont je ne fais plus partie depuis longtemps, mais je les encadre ça motive pour tout ce qu’il reste à améliorer 🙂

    A ceux dans un cas similaire, attention, devenir salarié en conservant un statut d’indépendant « RSI / Urssaf / Cipav » déjà existant est une galère, apparemment non prévu à ce jour donc qui donne tous les absurdités imaginables.

    Personnellement je ne rejette pas du tout en bloc les principes de couverture sociale et cotisations, donc je ne suivrais pas les fameux mouvements pour ne plus contribuer en France, mais je pense que la façon dont c’est instauré avec tant de régimes différents non adaptés à un monde qui a tellement changé a créé trop d’inégalités et absurdités, donc est à repenser et refaire. Je suis même très attaché à l’idée de certains droits sociaux, mais doublés d’une rigueur et exemplarité de fonctionnement extrêmes.

    L’idée de service public et droits sociaux est trop noble pour être confiée à certains fonctionnaires ou employés de caisses 😉

    Merci du partage de connaissances, à une certaine époque j’aurais évité de très coûteuses erreurs si j’avais ou échanger sur ce genre de choix décisifs.

  10. Maxime BERNARD-JACQUET dit :

    @Grégoire : Oui on a pris Dougs pour les deux et c’est top ! Jamais monté une boite aussi rapidement. Tu as une offre promotionnelle en plus jusqu’à fin octobre ! Faut en profiter !

    @Digidom : C’est pour cela que l’on garde l’auto entreprise 😉 et mon 33% inclus les impôts + tous les autres frais en fait, ça tombe environ à ce montant

    @Gael : Merci pour ton retour d’expérience ! En effet je sais pas ce qu’on aura en retraite nous, je préfère pas y penser. Il faut effectivement prendre le temps de faire le point régulièrement, rien n’est idéal mais parfois un bon changement est bénéfique

    @Pierre : Ca c’est clair, mais de toutes façons si l’état a envie de te faire chier il te fera chier peut importe ce que tu fais. Après je pense que me qualifier d’un côté régie publicitaire + vendeur de livre et d’un autre formation en entreprise il est impossible de qualifier ça comme la même chose.
    L’ordinateur, et le site web, sont des moyens de vente utilisés dans chaque métier. Je doute aucunement que devant un tribunal je peux facilement casser leur argumentaire en prolongeant leur logique et en disant que donc plombier et comptable c’est le même boulot puisque les deux utilisent un ordinateur et ont un site.

    Mais on est d’accord, quand j’ai mis e-learning et e-commerce sur ma boite le greffe du tribunal m’a appelé en me disant « c’est quoi le euh – leurningue ? »

    Je vois que t’as vécu plus de galères que moi, bravo c’est louable ! Et merci pour ce retours et les tuyaux ça évitera de remettre les pieds là dedans à l’avenir !

    Et je suis d’accord avec toi, cette gestion est bien trop importante pour être confiée à des « politiciens de passage » et des fonctionnaires. On a besoin d’analystes financiers, de juristes et de mecs expérimentés pour gérer ça. C’est pour ça que j’ai plus trop foi dans le principe de gouvernements.

  11. Henry dit :

    Jetais dans le même cas que toi et je suis passé par le Net Expert Comptable. Idem que pour dougs à priori, une appli (web et mobile) bien foutu et une Crea vraiment pas cher, à voir si les tarifs sont toujours les mêmes aujourd’hui. Il y a un partenariat entre leur plateforme et hopwork, Cest pas révolutionnaire mais pratique dans mon cas

  12. @Maxime Merci pour ta réponse. Je vais aussi passer par eux du coup 🙂 Je vais même pinguer Thierry à ce sujet

  13. Merci de tes conseils, Maxime !
    Pour ma part, je suis entrepreneur individuel en profession libérale depuis janvier 2016, après être resté deux ans AE. Eh oui, j’ai crevé le plafond l’an dernier : 42.000 € de CA, soit 10.000 € de trop…
    Je vais me rapprocher de mon cabinet d’experts-comptables… Devine lequel ! Dougs, bien entendu. Curieux d’ailleurs qu’ils ne m’aient pas proposé cette solution…
    Par contre, vu que je suis déjà sorti du régime AE, je ne sais pas si je vais pouvoir faire le même montage que toi. A valider avec Dougs.
    On se tient au courant !

  14. Maxime BERNARD-JACQUET dit :

    Ah ouais l’entreprise individuelle j’ai vécu ça de 2008 à 2012 et ça pique !

    Tu peux tout à fait aujourd’hui fermer une EI et recommencer une AE (quoi que comme c’est tout en micro entreprise en fait maintenant, peut être pas) ou alors faudrait réouvrir une AE après fermeture de l’EI et changer l’intitulé de l’activité

    Car là du coup si cette année tu fais pareil : 42 au lieu de 32, avec le RSI et tout tu va au final gagner moins que si tu étais à 32 avec 23% de charges.

    Travailler plus pour gagner moins, c’est magique non ? Ca commence à redevenir intéressant après 55 000 euros. C’est très con mais bienvenue en France

    En résumé :
    vaut mieux rester en AE sous 32900 ou être en EI mais sûr de dépasser 55 000
    (bon t’as toujours l’avantage en EI d’avoir des notes de frais et récupérer la TVA)