Beaucoup ont été étonnés lorsque que je leur annonçais, en mars 2015, que je m’apprêtais à liquider ma SARL : Smoothie Creative. « Ca marchait bien pourtant », « Qu’est-ce que tu vas faire ? ». J’essaie dans ce post mortem d’expliquer au mieux ce qu’il s’est passé, ce que j’ai ressenti, et j’espère que certains éléments pourront être utiles à vous chers lecteurs.
(L’article comprend : 3400 mots, servez-vous un petit café, posez-vous tranquilement, ça va être un peu long)
C’est vrai, l’agence se portait bien. Le CA augmentait chaque année, on avait même réussi à créer notre premier emploi. Alors pourquoi voudrait-on arrêter ? Pour beaucoup de raisons je pense. Smoothie Creative a été une belle aventure, qui s’est achevée dans de très bonnes conditions (sans perdre aucun ami). Aucun regret.
Smoothie était une agence Web située à Grenoble, lancée par moi-même et 2 amis. Nous étions développeurs et designers, complémentaires dans nos compétences et cohérents sur notre philosophie. Nous proposions avant tout des sites sur mesure avec WordPress.
La fable de la Start-Up et de l’agence
À la base je me suis lancé en 2008 pour créer ma start-up, un site de formation d’informatique à destination des débutants (cours-informatique-gratuit.fr) en espérant le monétiser à terme.
Voulant également m’assurer des revenus, j’ai commencé à prendre des prestations. J’avais des contacts et un petit réseau naissant. Plus tard rejoint par mes 2 collègues, nous montions la SARL. Là déjà j’avais manqué quelque chose d’important :
Je passais 95% de mon temps sur des projets clients et 5% sur mon projet.
Et la SARL n’allait rien arranger.
J’ai d’abord pensé qu’à 3 on pourrait accomplir plus de travail et donc se libérer du temps pour nos projets personnels. Grosse erreur. Plus le temps passait et plus on oubliait nos projets, qui terminaient les uns après les autres dans une simple card de notre Trello à idées, prenant la poussière.
On courrait littéralement après le temps, à accomplir projets clients après projets clients, inlassablement, espérant des jours plus calmes pour nous. En vain.
Designers, développeurs mais pas commerciaux
On fait énormément de veille pendant cette période. On monte en compétences sur beaucoup de sujets, on lit des livres, des blogs… Mais on reste designers et développeurs de métier, pas commerciaux et ce fut un problème pendant trop longtemps.
On avait énormément de mal à estimer convenablement un projet, on sous-facturait à tous les coups. Deux raisons à cela :
La gentillesse et l’optimisme
Très gentils, trop, on avait tendance à nous vendre trop peu chers, ce qui nous obligeait à être très rapides pour être rentable. Notre philosophie étant tout de même de travailler la qualité, on ne pouvait pas tricher là dessus.
L’optimisme nous a fait mal aussi : On donnait des délais trop serrés, des coûts trop bas. On savait pourtant qu’on aurait des surprises, des changements et revirements que l’on ne pouvait pas anticiper. Une règle simple consiste à dire que lorsque l’on estime un projet, on multiplie directement par 3 le coût, pour tomber sur quelque chose de plus réaliste. Il convenait de changer de méthode.
La méthodologie
On ne travaille pas le digital comme on travaille le BTP. Si vous êtes encore à l’ère du devis précis avant tout engagement de travaux, vous faites selon moi fausse route. Nous ne sommes pas des devins, et les projets complexes présentent trop d’inconnues.
On a donc changé nos méthodes pour aller vers quelque chose de plus Agile, Lean : travailler par courtes occurrences et procéder à un audit/conseil avant de démarrer des travaux (sauf petits projets) et impliquer le client davantage, trouver le MVP (Minimum viable Product) et procéder en phases.
On faisait également payer la partie conseil / réflexion car nous nous positionnions en temps que problem solvers, on aide une personne à résoudre un problème, et pour ceci on doit avant toute chose réfléchir. On a adopté la technique de Design Sprint, souvent reprise par Google Ventures. Ça marchait d’enfer !
Alors, pourquoi arrêter ?
Certes on avait trouvé là un modèle qui fonctionnait très bien, efficace. Il nous aura fallu du temps, presque 7 ans, et je pense que l’usure avait déjà bien entamé notre motivation. D’autres soucis se posaient :
L’implication client
On avait trouvé nos méthodes : Design Sprint, Lean, Agile. On a adapté ça aux projets clients. Ça semblait parfait. Ça ne l’était pas du tout (optimisme encore). Il s’est avéré que ce fonctionnement marche seulement si le client en face y adhère aussi, ce qui était rarement le cas. Le travail d’évangélisation est encore à faire à ce niveau.
Est-ce que l’on ne savait pas s’y prendre ? Est-ce que le client manquait clairement d’implication ? On ne savait peut-être pas comment amener le client à s’impliquer. Difficile d’être objectif.
La plupart du temps le client, lui aussi dans le rush, ne pouvait pas s’impliquer autant que l’on souhaitait dans le projet. On devait faire, et si ça ne plaisait pas, refaire. C’était devenu hors de question, nous étions à déficit de patience.
Un gros problème que je vois souvent : tout le monde à trop à faire jamais le temps de ne rien faire comme il faut. Sans implication d’un chef de projet côté client, on voyait difficilement comment mener à bien nos méthodes.
Le devis était également problématique, puisque sur des projets assez conséquents ils nous étaient impossible d’estimer le prix et de donner un coût global. C’est pour cela qu’à cahier des charge égal le client recevait des devis pouvant aller d’un prix à son quadruple. Mais peu importe, une fois l’agence engagée ce n’est plus le problème du client.
Ce n’est clairement pas comme cela que l’on voulait continuer.
Dire oui à tout et se montrer trop disponible
Dire non. Souvent. On a échoué trop souvent à dire non, à refuser un contrat car notre instinct sonnait l’alarme, à dire non à un caprice de client car notre expérience savait pertinemment que c’était une connerie.
A toujours aller dans le sens du client, on perd notre crédibilité, notre estime de soi, et on en devient le larbin de service. On n’était plus l’agence qui était là pour trouver des solutions efficaces et élégantes, mais juste le développeur qui se plie au moindre caprice du client. Apprenez à dire non plus souvent, ce n’est pas une mauvaise chose, ni un manque de respect.
- Non ! Je ne ferais pas gratuitement quelque chose qui n’a pas été prévu.
- Non ! Faire entrer toute la home à l’écran pour éviter le scroll n’est pas une brillante idée.
- Non ! Je ne vais pas changer ce bouton pour la 3è fois alors qu’on avait décidé de son meilleur emplacement.
- Non ! Je ne vous laisse pas un délai supplémentaire pour payer car vous avez eu des « soucis avec votre logiciel comptable ».
- Non ! Je ne reprends pas votre code pourri car vous avez exploité le précédent développeur et qu’il s’est barré en vous laissant dans la m…
- Non ! Je ne vais pas travailler tout le week end pour bosser sur votre urgence alors que ça fait 6 mois que vous deviez m’envoyer le nécessaire.
- Non ! Je ne vais pas modifier la date de facture ou l’intitulé pour arranger vos magouilles comptables.
- Non ! Je ne vais pas faire comme bon me semble et vous me donnerez vos indications après.
- Non ! Je ne fais pas un design sans savoir quel est le contenu / message à faire passer en premier lieu !
- Non ! Vous n’aurez pas un site à prix Babou.
- …
A être trop avenant et trop disponible, certains clients se permettaient de nous appeler tout le temps (5 fois dans la journée, le week-end, les soirées). Si le client pense qu’il peut vous appeler pour une question qui aurait pu être traitée par mail, ou en dehors des heures de bureau, c’est qu’il donne plus de valeur à son temps qu’au votre, et donc ne vous respecte pas.
Choisir et subir ses clients
La peur de manquer nous faisait prendre tous les projets et dire oui à tout. Du coup on est tombé sur trop de projets différents, parfois trop de projets en même temps. Il est très difficile de bien s’organiser à un certain point puisque des clients parfois super pressés mettent 3 mois à vous envoyer le nécessaire, et du coup le planning s’en trouve constamment chamboulé.
Après la lecture de Double Your Freelanceing Rate, on a commencé à comprendre : il fallait doubler nos tarifs. Ce livre est génial, lisez-le. On était nos propres démons. Sous-facturer nous dégradait, on n’osait pas, on prostituait nos compétences durement acquises à coup de veille intense et de temps, d’entrainement. Certes on aurait moins de clients, mais de meilleurs projets. Et le résultat ne se fit pas attendre.
La pluralité des compétences
Découlant du point précédent, prendre trop de projet nous a amené à faire plein de projets très variées. Intéressants, oui, mais c’était impossible d’être au top de la productivité en gérant autant de projets différents, et impossible d’un projet à l’autre de récupérer des bouts de code pour gagner du temps.
Voici un panel de nos services :
- Sites administrables WordPress sur mesure
- Sites WP avec thèmes premium (pour petits budgets)
- Boutique e-commerce (sacs personnalisables, wingsuits, vente de services de vacances)
- Applications Web (gestion RH, Cours e-learning, gestion de stocks)
- Accompagnement / Conseil aux start-ups
- Formation
Sans compter la gestion de l’entreprise, le marketing, la veille. Et on était que 3. L’agence Atelier 111 à Valence fonctionne bien car elle se concentre sur les collectivités et les appels d’offres. Nous ? on a été trop gourmands.
On a voulu trop faire. Être de partout. C’était passionnant, mais on était bien trop petits pour gérer ça. C’était le boulot d’une agence de 10 personnes au moins. Sachez vous spécialiser dans un secteur et vous faire expert dans celui-ci.
Avoir plus grands yeux que grand ventre
L’optimisme, le fait de vouloir tout faire amène un nouveau problème : Voir les choses trop en grand. On a pris quelques fois des projets bien trop gros pour nous, et ça nous a tué à petit feu. Pas financièrement, mais moralement.
Un projet de plusieurs années pour une équipe de 4 personnes bloque une partie de l’effectif trop longtemps, focalisé, pendant que le reste se cassait doucement la gueule sans que l’on s’en rende compte. On a réussi à redresser la barre. Cela nous a encore couté en énergie.
Le fonctionnement Lean aurait pu nous sauver, mais le client n’avait pas accepté cette méthode. Il fallait rester sain d’esprit, on n’aurait pas dû accepter le projet même si le budget derrière était alléchant.
On s’est même prostitué à nos débuts pour faire un site Drupal, nous qui nous vendions experts WordPress. On pourrait prendre ça comme une expérience. Mais objectivement, on était pas calés sur le sujet, je pense qu’on avait trop peur de ne pas se verser de salaire à la fin du mois, alors on a accepté, et on a été loin d’être rentable sur ce coup.
Se faire payer, un sport national
Ce sont les mots que mon formateur/conseillait avait sorti en 2007 quand j’avais passé quelques jours à la CCI de Grenoble (5 jours pour entreprendre, qui durait sur 10 jours. Si si !). J’avais ris à l’époque mais la réalité rattrape vite : Peut importe le profil du client, de chiant à cool, vous allez toujours avoir un moment ou vous devez partir à la recherche de votre argent, relancer, Re-relancer, menacer parfois.
Ce travail administratif prend alors beaucoup de temps, surtout lorsque vous avez pas mal de clients en cours. Entre les centres de recherche qui paient à 90 jours (qui sont gérés par l’état, qui lui même a imposé une loi de paiement sur 60 jours max, la belle ironie) et les clients qui se font oublier pour garder leur trésorerie le plus longtemps possible, vous passez votre vie à faire des relances.
Et voilà encore une chose qui vous use à petit feu.
Une agence en croissance, certes, mais …
Notre plus grand échec était paradoxalement de ne pas avoir eu véritablement d’échec : Chaque année le chiffre d’affaires était meilleur que l’année précédente, alors pourquoi arrêter ?
Mais le vrai problème venait du fait que cette progression était bien trop lente pour être efficace. Des choix meilleurs auraient pu nous aider : embaucher plus tôt, car 3 associés coutent cher à l’entreprise alors qu’un employé coute moins. Trouver quelqu’un qui aurait pu jouer le rôle de gestion de projet / commercial pour nous permettre de nous concentrer sur le design et le développement. Prendre moins de projets, se spécialiser, comme je le disais plus haut et surtout savoir prendre ce genre de décisions capitales plus souvent, de manière plus tranchée, sans laisser trainer les situations.
La crise de la trentaine
Entrepreneur dans l’âme, je m’étais lancé à mes 23 ans. J’étais alors très imparfait à l’époque, mais plein de motivation et de rêves dans la tête. 7 ans passés avec Thierry et Fabrice nous ont permis de maturer ensemble, de partager, d’apprendre énormément et de pousser nos connaissances toujours un pas en avant.
À l’aube 30 ans j’ai fait le bilan : J’ai réussi à faire une agence qui marche pas mal, qui est assez connue dans le coin et même ailleurs, j’ai réussi à me faire un modeste nom dans la communauté WordPress. Cool ! J’ai rencontré plein de gens, j’ai fait des conférences devant plus de 100 personnes. Je n’aurais jamais pensé en arriver là. J’ai produit moins d’effort que ce que j’aurais imaginé pour en arriver à ce point, c’est très positif !
Mais une peur grandissait en moi : Est-ce que je ne vais pas regretter de ne jamais avoir tenté de lancer toutes ces idées et projets perso ? Echouer, c’est le jeu, mais ne pas avoir essayé, c’est la porte ouverte aux regrets futurs.
Il fallait que cela change. Mes lectures m’ont poussé à ce constat et le changement était en marche. Une fois que cette petite idée folle de tout lâcher s’est plantée dans mon esprit, impossible de la faire partir.
Les 80-20 de Pareto à l’appui
Pour faire simple, Pareto ne ment jamais. 20% de nos clients apportaient 80% de notre CA. Et 20% de nos efforts apportaient 80% du boulot. Et dans un projet web les 20 derniers pourcents d’un projet nous prenaient 80% du temps, ce qui était frustrant. Les longues fins de projets : les derniers ajustements qui n’en finissent pas (là aussi sachez dire stop), le client qui ne fournit pas ses contenus définitifs, les bugs à corriger, les demandes de dernière minute…
Du coup pour faire simple on aimait toujours notre métier, pour 20%, et les 80% restants étaient frustration. Je tiens à éclaircir les choses : on pourrait croire que je remets la faute entièrement sur le client. Non, les responsables c’était nous, pour toutes les erreurs, pour notre manque de patience, le manque de décisions, pour avoir perdu la flamme avant de corriger les choses.
Le RSI : le Régime Super Incompétent
Avoir une SARL c’est donner 65% de ses gains au gouvernement (charges, impôts, cotisations…). On s’y fait. Mais là ou c’est rageant c’est la façon dont le RSI gère sa partie. A sa création, le RSI a pris 2 ans de retard à cause d’une mauvaise fusion des données avec l’Ursaff. Tout ça à cause des 2 patrons RSI/Ursaff qui ont fait leur petite crise d’égo (il existe de bons reportages là dessus).
On rencontre régulièrement des soucis avec le RSI : parfois ils se trompent dans les chiffres (si je n’avais pas refait les calculs, ils m’auraient pris 3000 euros en trop). Parfois aussi c’est dans l’autre sens. Ils n’arrivent pas à mettre à jour votre dossier et vous n’avez pas de cotisations à payer, et ça s’oublie. Et puis il faut 2 ans au RSI pour calculer vos cotisations définitives, du coup il y a toujours un décalage qui vous empêche d’aller de l’avant. On fait avec, mais c’est un souci de plus à gérer dont on se passerait volontiers.
Vous avez des soucis avec Orange ? Vous passez chez Free. Vous avez un souci avec le RSI, vous n’avez aucune alternative, vous ne pouvez que subir, et prier pour qu’ils corrigent enfin votre dossier pour vous ranger dans la bonne case. Et même s’ils font une erreur, c’est vous qui recevez la mise en demeure avant huissier. Le LOL.
En réalité, vous pouvez toujours basculer sur un modèle SAS, en salarié, et vous pouvez même vous verser des dividendes avantageux à la fin de l’année. J’en entend régulièrement grand bien. Mon prochain projet sera probablement en SAS.
Conclusion
Cette succession d’éléments nous a amené à nous demander si, pour notre bonheur personnel, notre développement de carrière, nous ne changerions pas complètement les choses. La question nous a traversé l’esprit plusieurs fois au cours des années, sans jamais oser faire le pas. On a chacun traversé une phase de burnout, mais on était là les uns et les autres pour se remotiver.
Mais on avait perdu le plus important de vue : l’épanouissement. C’est essentiel. On ne peut pas négliger ça éternellement.
Les facteurs déterminants du changement
La lecture de 4 hour workweek par Tim Ferris nous a permis d’ouvrir les yeux sur beaucoup de choses : il est possible de vivre autrement, travailler moins et quand même gagner sa vie. C’est un livre très imparfait, mais il y a un message à prendre. Plus tard, mon collègue de WP Rocket a fait une conférence au WordCamp Paris sur son aventure avec son plugin de cache, et comment il a réussi en moins de 3 ans de passer de 3 personnes à 11, lancer 3 nouveaux projets, en vivre, et rentrer plus de 60 000 € de revenus récurrents par mois. J’ai rencontré Camille Roux d’Human Coders qui a crée avec succès une entreprise autonome, rapportant des revenus passifs. Nos nombreuses lectures sur Internet allaient en ce sens.
Pour moi c’était trop. Je devais sortir de la servitude de notre situation.
« T’es à ton compte, tu peux bosser quand tu veux ! C’est la belle vie ». Ah, fus-je naïf de penser ça. Dans mon cas j’étais comme un employé, emprisonné dans mon travail, à bosser 50h par semaines, et en plus avoir les soucis du gérant (la gestion financière). Ce n’était pas pour cela que j’avais signé. Je suis bon, mais pas pour gérer une agence de toute évidence. J’ai appris, énormément. Mais pas encore suffisamment pour continuer.
Le calcul simple
J’ai alors fait un rapide calcul : je garde 4 ou 5 clients récurrents, ceux qui paient le mieux et qui sont le plus cool. Je me remets en Auto Entreprise. Il me suffirait de 10 à 15 semaines de travail par an pour atteindre 32900€ brut. Je n’ai pas de frais. Les charges sont à 23.9% (seulement ! et plus de RSI) ce qui permet potentiellement un net de presque 2100€ par mois, soit bien mieux que mon salaire actuel.
Et le reste du temps ? Je profite de la vie, je passe plus de temps avec mes proches, je voyage, je reprend le sport, la randonnée, le développement personnel et mes lectures, je lance MES projets, je suis MES idées. Ce salaire me suffit amplement pour le moment, l’idée me plait ! (Par contre je cotise bien moins pour la retraite et je parie moins sur le long terme).
Alors pourquoi continuer à trimer pour moins ? J’ai là le plan pour avoir le beurre, l’argent du beurre, et la crémière ! Certes pour en arriver à cette « porte de sortie » j’étais obligé de passer par ces années « Agence ». Mais là inutile de continuer sur cette pente indéfiniment, c’était à la limite du sado-maso.
Un retour aux premiers amours : La Start-up
La décision était prise. Coup de bol, pas mal de projets tombent et entre Avril et Juillet, je boucle mon CA. J’ai donc à ce jour une bonne année devant moi, ou je ne prendrais pas de clients ou presque, pour lancer mes nouveaux projets. J’ai 4 idées sur le feu, dont 2 projets concrets (certains concernent WordPress, bien entendu !). Alors Go ! C’est le début d’une nouvelle aventure, sans pression financière, et ça change tout.
Mes 4 projets vont peut-être foirer, mais tant pis, j’aurais la satisfaction d’avoir tenté, d’avoir suivi mon instinct, et d’avoir à nouveau pris plaisir dans mon métier et ma passion. Et ça vaut tout l’or du monde.
Merci d’avoir lu ! Si vous avez des questions ou remarques, n’hésitez pas à me joindre : commentaires, formulaire contact, sur Slack WP Francophone, et je partagerais avec plaisir mon expérience avec vous.
La suite, un an plus tard
J’ai publié une suite, un an tout pile après, par ici !
Bonus des lecteurs
Vous avez été nombreux à apporter votre soutien et je vous en remercie ! Quelques remarques pertinentes des lecteurs :
Ne perdez pas votre vie à la gagner repris par Guillaume J
Rater les 3 premiers mois de vie de son enfant à cause du boulot de Thierry P
Sometimes you win, sometimes you learn de David
Il existe également le contre-article que Thierry LM à trouvé sur medium : Pourquoi j’ai bousillé ma vie en quittant mon job
105 Commentaires
Ton témoignage me touche beaucoup. J’ai monté ma boite en 2008. En SARL unipersonnelle depuis 2010. J’ai crée un premier emploi en février et je crée un deuxième emploi, qui commence jeudi.
J’ai bossé seul pendant 6 ans mais une hospitalisation et deux enfants plus tard, ça devient trop risqué.
Quand tu es seul : tu bosses pas, tu factures pas :-/
Je comprend la frustration, pareto, le sacrifice des projets perso.
Je te souhaites de réussir tes projets et de profiter de tes voyages 🙂
Merci pour ton commentaire 🙂
Félicitations pour tes 2 emplois !
Quelle brillante analyse !
Je commente te temps de te remercier, et je relirais encore ton article.
Je te souhaite également tout l’épanouissement que tu souhaites !
Même si je ne suis pas entrepreneur, certains points dont tu parles ici me sont très biens connus : trop de gentillesse, ne pas savoir dire non, les projets qui partent en sucette parce que trop de travail…
Tu accumules gentiment, et un coup, tu te prends une explosion de caca à travers la tronche (dette technique, impossibilités, burnout, etc. voir tout en même temps). Le plus dur est de lever la tête du guidon et de reconnaitre que le problème n’est pas circonstanciel (ça peut arriver) mais systémique (ça arrive tout le temps).
Combien de devs j’ai vu être usés jusqu’à la corde avec ce mode de fonctionnement, et ensuite, ils sont perdus pour leur job (ils font de la merde et s’en foutent) et surtout pour eux-mêmes (ils font de la merde et s’en foutent ^^).
Autant je ne savais pas dire non il y a quelques années, autant je n’ai plus aucun scrupule à le dire maintenant. Avec la forme et les arguments, mais fondamentalement, c’est « non ».
Salut Maxime, Merci pour ton feedback sur la création de ton agence ! Je me retrouve dans pas mal de point que tu décris et m’ouvre les yeux sur certaines dures réalités du métier/statut.
Je te souhaite le meilleur dans tes nouvelles aventures
Hello Maxim, j’aurai presque pu écrire le même article 😉
J’ai aussi « THE » projet qui dort dans un carton depuis trop longtemps.. je me suis inscris à une conf mi 2016 pour le présenter.. si je me mets pas une auto-deadline ça n’avancera pas…
GL pour la suite… hasta luego surement…
Bonjour,
excellent retour d’expérience, merci à toi pour ce partage, et je te souhaite de belles aventures !
« Savoir dire non », le meilleur conseil que l’on peut donner à un freelance newbie ! #monQuotidien
Belle journée à toi
Aurélie
Bonjour. Merci pour ce retour d’expérience très complet et dans lequel je me retrouve beaucoup !
Cela nous permet d’ouvrir les yeux (un peu plus) et d’essayer de revoir notre mode de fonctionnement pour calmer le jeu et reprendre goût à notre travail quotidien.
J’ai reconnu beaucoup de typologies de clients et je pense qu’il va falloir changer nos méthodes.
Bravo pour votre « reconversion » qui semble avoir porté ses fruits 🙂
Merci d’avoir pris le temps d’écrire tout cela. C’est toujours instructif de lire l’expérience des autres. Bravo aussi d’avoir osé te livrer sur le web cela n’est pas toujours facile.
Bonne chance pour tes futurs projets.
Très beau retour d’expérience, il faut être courageux pour prendre le recul que tu viens de prendre, savoir se poser, analyser et s’adapter. Ce sont pour moi des qualités d’un bon patron d’entreprise. Tout n’a pas fonctionné comme tu voulais cette fois-ci mais ça s’annonce bien pour tes projets perso à venir !
Et comme disent les américains : sometimes you win, sometimes you learn.
Salut Maxime,
Merci pour ce retour. Je retrouve dans tes propos toutes les réflexions que je me suis faite il y a quelques années après une expérience de 3 ans comme webdesigner freelance. Je devais faire face à des difficultés similaires, le RSI et les charges à 65% en moins.
Contrairement à vous, j’avais réussi assez tôt à dire non et a facturer plutôt dans le haut du panier mais c’était un combat de tous les jours, le besoin de payer le loyer agissant comme une épée au dessus de la tête. J’avais également quitté le salariat pour obtenir plus d’autonomie et me libérer d’une certaine forme d’aliénation mais je retrouvais trop souvent dans les projets client la place d’un exécutant. Ca ne me plaisait pas, je ne m’épanouissais pas.
J’ai alors cherché comme toi à plus m’investir dans des projets personnels en me payant sur un peu d’épargne que j’avais mis de côté. J’ai tenté la boutique Peaxl avec Francis et Thibaut. Ca n’a pas fonctionné mais j’ai augmenté mon expertise sur WordPress ce qui me permettra de trouver facilement du travail plus tard.
Je me suis relancé seul sur un projet Saas de site de conférence « Kattagami » (qui va changer de nom … teasing!) tout en reprenant un boulot à temps partiel (dev WP). Certes j’avance lentement sur mon projet perso car j’ai moins de temps, j’ai des hauts et des bas, j’ai refais le projet 3 fois de A à Z ( j’arrive pas à faire du lean et du MVP), je ne sais pas si ça va fonctionner … mais je m’éclate et j’apprends beaucoup. Bref je ne regrette rien même si mon projet après 3 ans n’est toujours pas lancé (je pense qu’il le sera en 2016).
Donc fonce, je pense que ton choix est le bon. J’ai créée un channel Saas sur le Slack wpfr pour les entrepreneurs qui veulent échanger ou partager leur difficultés, découvertes, méthodo, outils … Ce channel n’est pour le moment pas très actif car on est peu à bosser sur des projets de ce type mais il n’attend que vous 😉
A bientôt pour en discuter.
Merci d’avoir partagé ton retour d’expérience très intéressant.
Je suis moi-même auto-entrepreneur, et il est grand temps que j’apprenne à dire non 🙂
Merci pour ce retour d’expérience que je vais m’empresser d’envoyer à ceux qui me demandent si je ne veux pas “grossir” et “embaucher des gens”…
Et bon vent pour la suite !
Hello,
Un compte-rendu vraiment hyper intéressant et juste dans son analyse. Bravo pour cette prise de recul qui n’est vraiment pas évidente à réaliser.
Te connaissant, je suis convaincu que ton expérience d’agence et tes compétences –qui ne sont plus à démontrer– te permettront d’envisager la suite de la meilleure des façons. De plus, ton implication dans la communauté est une vraie force. Difficile de t’arriver à la cheville sur ce point (même si on essaye de copier avec notre événement valentinois).
Enfin, merci pour la mention comme « bon » exemple, ça fait plaisir de retrouver le nom de l’agence cité dans un tel article 🙂
Bises et merde pour la suite, l’ami !
A bientôt,
Jb
Ton article m’a ramené à mes bons/mauvais souvenirs. Criant de vérités où je me suis rappelé le temps où j’avais mon agence Web/Print en EURL, donc tout seul contrairement à toi.
Je retrouve la plupart de tes expériences dans celles que j’ai vécu avec mon entreprise, qui aujourd’hui est liquidée. Un choix qui m’a aussi été difficile à assumer. C’est comme ça quand c’est son bébé…
A mon avis, effectivement, si le domaine de l’auto-entrepreneur est une sortie de secours (pas pour moi pour des raisons judiciaires), je pense que si tu veux retrouver le même esprit qu’une société comme tu l’a vécu est de mettre en place un collectif regroupant différents métiers qui sauront répondre aux demandes clients.
C’est justement ce que je commence à mettre en place de mon côté sans avoir toutes les contraintes financières liées aux sociétés.
Bon vent dans cette nouvelle aventure.
Jérôme
Merci à tous pour vos retours et vos messages de soutien !
@JB : Vous êtes un très bon exemple d’agence !
@ Jérôme : on a eu la chance de couper l’agence dans une bonne période et avoir des boni de liquidation. J’imagine que ce doit être super difficile après une liquidation. Bon courage !
@Gilles : Merci pour ton retour ! Je te souhaite toute la réussite pour ton projet !
@David : Merci ! je te pique ta phrase !
Bravo pour tout ce que t’as fait Bro! 😉
Petite pensée pour toi, je monte ma boite (micro E)!
Toujours à te suivre et à te soutenir (de loin maintenant que je ne suis plus sur Gre)
Poutoux, cordialement 😉
Bonjour
Je ne peux qu’acquiescer. J’ai moi même vécu cette expérience (SARL de 2008 à 2011, dont j’étais gérant majoritaire mais surtout seul acteur technique et administratif…)
Aucun regret, si ce n’est que j’ai doublé pendant 3 ans mon temps de travail pour gagner « moins » (j’étais salarié, je suis redevenu salarié ensuite – j’avais cependant pris l’option du temps partiel durant mon aventure, afin de garder une soupape financière pour ma famille…)
J’ai commis ± les mêmes erreurs, ai connu les mêmes frasques avec le RSI et avec certains clients, c’est avant tout cela qui m’a conduit à renoncer.
Mais si c’était à refaire, je le referais… Différemment 😉
Merci Skull Lol ! Plein de succès pour toi aussi ! Si tu reviens dans le coin on boit un coup ensemble ok ?
Hello
merci pour cet excellent article.
Je m’y retrouve à certains moments car j’ai aussi l’impression de passer mon temps à bosser que pour les clients et pas assez sur mes propres projets!
Je pense qu’il est important de pouvoir mettre en place des side projects qui vont permettre un revenu passif afin de réellement faire ce qu’on aime 😉
Salut Maxime,
On s’est connu à l’époque où tu utilisais aussi des CMS propriétaires pour monter des sites… C’est loin tout ça… On a la chance d’avoir un pool impressionnant d’entrepreneurs du numérique sur plusieurs générations (je fais partie des vieux), et la chance de pouvoir et surtout *vouloir* partager sur ses succès et ses échecs. On voit même des #failconf fleurir ! C’est selon moi une grande avancée dans ce monde de Bisounours que peut être le domaine du développement web et de la prestation informatique au sens large. Bonne continuation 🙂
Avec plaisir !
Merci pour ton retour d’expérience. Tu as beaucoup de courage. Je suis en cours de reconversion professionnelle (Web designer) et ton article me permets d’éviter pas mal d’erreur.
Merci à toi et bonne continuation !
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce retour d’expérience, c’est toujours très enrichissant.
J’ai également partagé mon Retex sur le fait de « se lancer ou non » sur mon blog (www_nicolas-martinez_info / se-mettre-a-son-compte-pour-qui-quand-et-comment) et notamment sur « Est-on plus heureux » après.
Tu fais également ressortir une notion qui est primordiale : la qualité de ses clients.
Il est effectivement primordiale de sélectionner soigneusement ses projets clients en fonction de :
– l’intérêt personnel et stratégique de son activité,
– la charge potentielle et l’effet de coercition sur son plan de charge,
– la rentabilité,
– la nécessité de se sortir un salaire
Pour ma part, j’ai également des projets que je souhaite développer à coté, et je fais en sorte, depuis environ 2 ans, de prendre minimum 1 jour/semaine (et pas le week end hein!) pour y travailler.
Encore merci pour ce retour, et bonne route pour tes futurs projets.
Vraiment, merci pour cet article honnête et plein de bons conseils ! Bonne continuation à toi dans tes projets futurs.
Un très bel article que j’ai pris plaisir à lire et dans lequel je me suis reconnu plus d’une fois. Des conseils bons à prendre par paquets et un article que je ferai tourner aux plus ambitieux de mon entourage.
Merci encore et bonne continuation.
Salut,
j’ai l’impression de me lire d’il y a un an. Mon associée m’en veut toujours d’avoir décidé de passer en SARL, abandonnée il y a plus de 2 ans et tout va bien en AE. Moi j’ai repris une activité de salarié et je fais ce que j’aime. La gentille au début j’y ai donné aussi, l’important est de savoir dire merde.
Surtout le plus important c’est de t’être rendu compte de l’impasse vers laquelle tu allais, ce n’est pas évident car on n’a pas instinctivement assez de recul (sauf avec de l’expérience).
Bonne continuation !
Salut max !
Très bon article et très bien écrit !
Il est loin le formateur de Aries Meylan.
Toutes mes félicitations pour tes choix de carrière et bon courage dans tes projets ( pro et perso ).
Marrant, j’ai un peu le même parcours, même si j’ai lancé mon agence web à 26 ans (j’en ai 30 aujourd’hui). J’ai eu la chance de pratiquer des tarifs au-dessus du marché dès le départ et j’augmente les tarifs en permanence. Personnellement, j’ai plus tendance à manquer de clients que de manquer de temps et c’est un autre problème tout aussi difficile à gérer. Après, je peux comprendre que tu arrêtes. Une agence web, ça ne mène pas à grand chose sauf à se payer un salaire, pas de quoi rêver monter un empire. Par contre, une start-up, c’est autre chose ! Bonne chance à toi.
Je me retrouve également dans beaucoup d’anecdotes. Bon courage pour tes projets, ta décision est peut-être la bonne, perso, je vais continuer de m’entêter (car c’est aussi mon caractère de cochon qui me le permet lol) 🙂
Maxime, merci pour ton authenticité ! Je retiens tes conseils, nous lisons le même type de livres. C’est plus facile que ce qu’on pense de tomber dans des erreurs qu’on veut éviter. Je te souhaite de vraiment réussir tes projets ! Lance toi à fond ! A bientôt sur WP in alps. Je te conseille un livre qui va t’encourager : http://ricardodasilva.fr/25-citations-du-livre-rework-reussir-autrement-de-jason-fried-et-david-heinemeier-hansson-une-vision-differente-du-monde-de-lentreprise/ C’est Matthieu Nemoz qui m’a partagé l’article 😉
Brillant tout simplement de vérité ! Tu me rappelles à quel point je devrais plus écouté cette petite voix dans ma tête qui me dit de prendre plus de risque et de vivre tout simplement. Je garde ce témoignage bien précieusement!
Je suis auto entrepreneur, client, et à la fois j’ai le privilège d’être ton ami,
Je suis fier de toi, c’est aussi grâce à toi que devant un bon rapide (quick) je reprend le moral dans les moments difficiles, mais c’est vrai, quand on fini par trouver son rythme, ben elle est pas belle la vie? ^^
J’ai eu l’impression de me retrouver dans ton témoignage… Même expérience, mêmes problèmes, pays différent… Comme quoi! 🙂 Je serai heureux d’entendre plus souvent ce genre de témoignages positifs!!
Merci encore pour tous vos soutiens !
@ricardo : Rework fut une de mes premières lecture et oui, j’ai adoré également !
@aaron : Et maintenant on pourra profiter de tes creux en journée devant la super nes à s’en arracher les yeux !
@ddesigned : Attention tout de même à ne pas confondre persévérance et persévération (le côté pervers de la persévérance). J’ai trouvé ma limite, et vu que je l’avais depuis longtemps dépassée, d’ou mon changement radical 🙂
@tanguy : C’est une bonne chose que tu as faite ! Moins de clients mais des prix plus « premium ». On a perdu des contrats dans le passé car « pas assez cher ». lol
En tous cas je remarque qu’énormément de personnes se reconnaissent. Il y a donc un problème de fond à étudier ! Qui sait, je m’y pencherais peut-être un jour !
J’adore 🙂 c’est criant de vérité, ce texte pourrait être le mien mot pour mot (bon j’aurais surement fait plus de fautes… Personne n’est parfait).
Donc même situation, même constat, même interrogation, même pugnacité à la différence que pour l’instant on ne lâche pas l’affaire et qu’on reste persuadé que « oui on va trouver la bonne formule » 😉
En tout cas je vais pouvoir linker ce texte à tous mes amis qui me demandent « comment c’est d’avoir son agence ».
C’est comme ça…
Bravo pour cette franchise Maxime ! Tu as pu prendre du recul et rebondir pour trouver ton chemin d’épanouissement, ce qui est une qualité. Plus tard tu te remémoreras ce(s) choix et te rendras compte que tu as pris ces décisions grâce aux expériences précédentes qui (comme tu le précises) t’ont enrichi personnellement et professionnellement.
À te relire, le point commun de ton évolution est la recherche d’un but constructif, d’un objectif épanouissant, d’une motivation. Le trouver c’est déjà 50% de la décision qui est prise 🙂 Bon vent pour la suite !
Merci pour ce retour d’expérience Maxime !
Moi qui justement hésite à passer en SARL ou SAS, cela me fait encore plus réfléchir…
J’ai déjà eu plusieurs rendez vous avec des comptables pour mettre à plat ce que je donne actuellement comme charges en AE et ce que je donnerais en SARL ou SAS. Cela passe de 25% à 55%… donc en gros, il faut travailler plus, pour espérer gagner autant !
Bonne continuation pour la suite !!!
@vincent : j’ai relu et corrigé 3 fois et on me remonte encore des fautes alors bon 😉 C’est pas une mauvaise chose de continuer, pour ma part c’est juste que j’avais ce besoin de tester mes idées
@Nicolas : oui voilà, le passage AE / structure pro est difficile, faut que tu aies un taux horaire plus haut, donc dur à faire avaler à des clients, en essayant de pas bosser plus non, c’est pas la solution ultime. Après SARL ou SAS chacune a ses avantages et inconvénients, mais le seul grand gagnant c’est toujours l’état.
Bravo pour ce retour d’expérience et cette décision difficile à prendre.
Trop d’entrepreneurs se noient dans leur entreprise, et s’en veulent ensuite : souvent trop tard !
L’entrepreneuriat, c’est bon, c’est beau, mai qu’est-ce que c’est dur !
Se peut-être parfois pire que le salariat, quand on se laisse happé par l’entreprise.
Il y a une forte distinction entre bosser pour son entreprise et DANS son business. La nuance parait fine mais est pourtant ENORME !
Bravo à toi, je ne fais pas de soucis, tu as les qualités pour réussir (ce qui ne t’assures pas le succès mais te mets sur de bons rails 😉
Rémy
Les années passées en Agence se terminent donc sous ces 3000 mots? J’ai pris mon pied à te lire car au lieu d’y voir quelques choses du genre triste et « post-mortem », ce que j’ai lu là, c’était une histoire… sympa, pleine d’aventure et surtout il y a bien le train-train des agences…
Je rejoins les autres pour saluer ta décision… Voilà, excellentes suite à toi !!!
Sincèrement, merci de partager ton expériences, tes doutes et tes conclusions. Cela demande du courage de livrer cela.
Surtout, c’est vrai que lorsqu’on bosse en tant que free, même si on adore son métier, on se sent parfois un peu seul sur le volet « gestion d’entreprise », c’est bon de t’avoir lu à ce sujet. Enrichissant !
Très bon article, je suis passé par quasiment l’ensemble des points que tu cites.
J’étais en auto entreprise avec deux amis (commercial et cdp) et nous faisions les mêmes erreurs que toi.
Sous facturation, dire oui à tout. Résultat des mois et des mois à travailler d’arrache pied.
Mais je regrette rien puisque cela m’a permis d’arriver la ou j’en suis actuellement.
Par contre, il y a une partie de ton texte sur laquelle je penses que tu fais erreur (tu me corriges si je me trompe bien sur).
« faire mes 32900€ brut. Je n’ai pas de frais. Les charges sont à 23.9% (seulement ! et plus de RSI) ce qui permet un net de presque 2100€ par mois net »
C’est ce que je pensais aussi à l’époque où j’étais auto-entrepreneur.
Mais tes 32900 ne correspondent pas à un salaire.
Un salarié payé 30k coûte quasiment le double à son employeur.
Pourquoi ?
Parce que dans ces 30k supplémentaires, il y a tout un ensemble de cotisations que tu n’as pas en tant qu’auto-entrepreneur.
Si on reprends tes 32900, cela veut dire que si tu transposais cela à un vrai salarié, tu toucherais un salaire de moitié moins.
Je pensais comme toi avant, et c’est pour cela que les tjms que je voyais sur le net me semblait ahurrissants.
Et c’est aussi pour cela que les salaires américains sont beaucoup plus élevés (beaucoup moins de cotisations).
Il ne faut pas tomber dans le piège de compter son CA comme un salaire.
La différence entre les deux est énorme.
Encore merci pour ton témoignage.
Thomas
Merci !
Merci d’avoir partagé ton expérience. Le choix n’a pas du être facile mais je suis convaincu que c’est le bon. Je me retrouve pleinement dans ce témoignage.
Bonne continuation et je ne manquerai pas de te suivre.
Oui Thomas je suis d’accord, c’est pour ça que je considère cette étape d’AE comme une phase transitoire, provisoire.
Après ça reste très intéressant mais tu es largement moins couvert. J’ai un ami, Aaron qui a commenté plus haut, qui ne pourrait pas vivre de son boulot si l’AE n’existait pas, il doit donc cotiser en plus sur des complémentaires retraite et santés pour voir sur le long terme. Ca reste donc viable si on l’orchestre bien.
Merci encore pour tous ces retours et encouragements 🙂 on est une belle communauté dans le web !
Très belle article!!!! merci pour les références livres etc…
Courage pour la suite
par contre ça serait bien une fonction pour remonter en haut de la page sur ton site lol
car on scroll pas mal si on lit tout.
force 😉
Un simple merci pour ce beau partage d’expérience. Tu as eu raison de faire un choix, le choix d’avancer autrement, même si ce n’est pas une décision facile.
Salut.
Je viens aussi partager ma propre expérience. Elle nuancera tes propos (chacun ayant un vécu différent), mais surtout elle me servira de synthèse.
Après plusieurs années de salariat, je suis me suis mis en EURL en 2005 pour faire du design d’interfaces. Mon métier a dérivé au point que Photoshop et Illustrator on laissé la place en grande partie à HTML, CSS, SASS… -> première analyse : ne pas se focaliser sur les désirs pré-existant à son lancement dans le bain de l’entreprenariat. La vie réserve souvent des surprises, et puis les désirs changent… Ce qui compte est de ne pas se laisser embarquer dans une direction non désirée.
Le statut d’EURL signifie à la base être seul. Cela peut paraître dur mais cela a aussi un avantage : tu n’es responsable que de toi. Si tu te plantes, tu n’entraines pas des employés dans ta chute (chose que j’aurais du mal à supporter). De plus, un employé doit être payé que tu sois en pleine période de taf ou au creux de la vague. Et en 10 ans, j’ai eu de tout… -> je préconise un statut solitaire comme celui d’EURL ou d’AE.
Toutefois, s’il y’a des creux, il y a aussi des sommets. Et là il faut bien être capable de fournir… Et puis pendant les creux on a souvent besoin d’un profil que l’on a du mal à assumer : commercial. -> Dans ces statuts solitaires il est important de s’entourer d’un réseau qui peut vous seconder (commercial, personnes avec le même profil pour vous aider, personnes avec un profil légèrement différent pour vous compléter… mais surtout des personnes avec de la confiance réciproque).
Pour les projets personnels tournant autour du boulot, j’ai de mon côté choisi de les différer. A plus de 40 ans, la vie personnelle (famille, maison…), et la santé, commencent à vous obliger à faire des choix. Si à 25 ans, dans notre milieu, tout ce qui compte est de s’épanouir dans son travail, à 40, certains (dont moi) se rendent compte que 1. il y’a d’autres choses dans la vie que la veille techno, et que 2. on a encore une 20aine d’années de taf devant soi et donc bien le temps de faire beaucoup de choses. Donc autant en profiter pour construire les bases aujourd’hui (rembourser emprunts, élever le mieux possible ses enfants…) pour attaquer les projets perso quand les contingences matérielles pèseront moins… -> je ne travaille plus que 4 jours / semaine, et j’essaye de prendre une 10aine de semaines de congés par an. Le temps dégagé me sert à la vraie vie
Enfin, concernant les clients pénibles, tout dépend de la période dans laquelle on est. Aujourd’hui en période faste, je me suis permis de stopper un contrat qui partait en c…ille. J’en ai discuté avec le client pour mettre chacun devant ses responsabilités et on est tombés d’accord sur un mode de sortie de crise. J’en ressort apaisé et lui aussi sans doute. Maintenant, la même aventure il y a 2 ans n’aurait sans doute pas eu le même dénouement…
Enfin, sur la notion de prix, malheureusement on ne fait pas ce que l’on veut. Le marché n’est plus neuf, les prix sont connus et l’arrivée de nouveaux entrepreneurs les tire vers le bas. -> J’ai trouvé 2 palliatifs : être connu ou être sur un marché de niche. J’ai choisi la solution 2 qui me ressemblait plus…
Salut Max,
Bravo pour cet article ;). « Savoir dire non au client » c’est savoir dire « non » tout court ! Essentiel pour ne pas se perdre….
Bises
Aurélie
Maxime,
Tout d’abord, 2 fois Bravo : une première fois pour avoir eu le courage d’aller au bout de ta démarche et une seconde pour avoir eu le courage de la partager ! Un de mes meilleurs amis a vécu exactement ce que tu décris et a opté pour une liquidation en refilant l’actif à 3 de ses salariés. Depuis, il voit la vie autrement et il va bcp mieux 😉
Il y a un point sur lequel tu aurais sans doute pu aussi écrire longuement : les délais de paiement ! L’énergie à déployer pour se faire payer est proprement scandaleuse.
Je te souhaite le meilleur pour la suite de ta vie professionnelle et personnelle.
@Christophe : je comptais en parler, j’ai oublié. Je rajoute un petit paragraphe à ce propos !
@Pépos : J’avais pas prévu autant de commentaires mais c’est clairement une bonne idée !
@Derwoed : Merci pour ta vision et ton retour qui sont très intéressants !
Merci Maxime pour ces 3200 mots qui passent sans problème !
Je suis un peu dans le cas inverse, je suis auto-entrepreneur et j’aimerais parfois monter une agence car ça marche relativement bien… Mais grâce à la sagesse de ma femme et aux conseils de mon potentiel futur comptable, je ne le fais pas…
J’aime mon boulot, j’essaie de choisir mes clients mais je considère avant tout mon temps personnel comme un vrai luxe tout comme Derwoed.
L’expérience de l’expatriation en Afrique à 25 ans m’a réellement appris à dire « NON » même si des piqûres de rappel sont nécessaires. Merci à ma chérie !
L’idéal serait effectivement d’utiliser mes compétences perso au service d’une idée novatrice qui me permettrait de ne plus avoir de projets clients…
Et la formation ?
Moi, je sais que tu as ce petit truc en plus qui s’appelle le « génie » et qui fait que tu iras loin.
Tu sais faire les bons choix de carrière pro et je ne me fais aucun souci pour toi.
Ce n’est pas toujours facile quand on partage la vie de quelqu’un, de comprendre ses ambitions ou d’assumer certains changements de vie… Parfois ils sont radicaux, parfois la transition est un peu plus longue… et il faut aussi s’armer de patience et faire preuve de tolérance.
Même si des fois je suis un peu « brute de pomme », sache que je suis très très fière de toi.
Je te soutiens de tout mon cœur dans cette nouvelle aventure.
Bon courage et bonne route à tous ceux qui vivent la même expérience; mais n’oubliez pas que le travail et l’ambition nous font aller de l’avant, mais le temps passe vite et la vie est précieuse, sachez donc en profiter aussi !
Article agréable à lire. J’aime qd ca tacle le RSI 🙂 ceci étant je suis passé de Free chez Sosh et du RSI à l’Urssaf car pour nos metiers de services « oui on peut choisir » il faut juste migrer de Sarl/Eurl vers SAS/SASU … depuis je capte mieux et mes cotisations se portent bien 🙂
Aaaahhh si nous avions écrit un article tel que celui-ci en 2005 quand nous avons fermé l’agence web NONAME après sept ans d’existence, cela en aurait peut-être dissuadé quelques uns de ne pas tenter l’aventure.
Prenez plutôt exemple sur les « gros » : payez-vous un bon comptable bien marron, trichez, optimisez, faites du black ou mieux, partez à l’étranger ! La France est devenue une gigantesque maison de retraite, alors si votre projet s’écarte du « service à domicile », oubliez le.
En tant que développeur Web Freelance, ton article me parle énormément.
Le paragraphe sur le « savoir dire non » par exemple… j’ai eu droit à la plupart des points que tu évoques, il m’aura fallu du temps mais je dis NON beaucoup plus souvent et cela m’a déjà évité beaucoup de problème.
Bonne chance pour la suite et merci pour cet article très intéressant !
J’ai réussi à lire l’article de 3200 mots aahhh . En tout cas j’en avais vraiment besoin , vraiment , car je suis confus en ce moment sur la route que je vais prendre .
J’ai réussi à rassembler une équipe/associé , on est 4 ; chacun dans son domaine (Webdesigner/developpeur Front End, Développeur Back End , Graphiste , Rédactrice) , on a deux projets qu’on veut réaliser mais personne n’a le compétence sur comment « Monter un projet » , côté technique du projet on sait comment faire , mais le marketing/communication/financement ça c’est autre chose , je me suis acheté un livre « Marketing Management 14e édition » pour mieux comprendre 😀 , et avec les veilles que je dois faire aussi par rapport au webdesign et l’intégration y en a tellement de chose à apprendre et à maitriser 🙁 … vous avez vraiment raison que chacun doit être dans son domaine .
Mais vu qu’on a pas beaucoup de fond de départ , et on ne sait pas vraiment « Monter un Projet » les démarches à faire , je pense qu’il vaut mieux se faire de revenu sur ce qu’on sait d’abord , et récolter le financement dont on aura besoin (aussi pour ce faire un nom).
Et c’est là que ton article arrive au bon moment , c’est notre graphiste qui nous a partagé cette article 🙂 , tu confirmes ce que je penses que si nous allons être une agence web nous allons devenir « le larbin de service », surtout on n’est pas des commerciaux !
Grâce à vous j’ai eu cette grande leçon , maintenant passe à la méditation et quel chemin nous allons prendre pour « s’épanouir » 🙂
PS : Et que pour très bientôt (semaine prochaine normalement) notre site web changera et fera une présentation complet de nous et ce qu’on va faire .
Merci infiniment,
Safidy
Merci pour votre article qui me parle beaucoup et soulève en moi pas mal de questions car je vis une situation similaire. Bonne chance dans vos futurs projets!
Retour d’expérience très enrichissant ! Le problème de sous-facturation est récurrent chez les profils non-commerciaux, il faut pourtant savoir se vendre à sa juste valeur, au risque de perdre certes quelques clients comme tu l’as si bien expliqué… Ce n’est pas toujours facile à faire dans la réalité mais cela devient très vite une nécessité ! Bon courage dans ta nouvelle vie !
Vincent
Excellent article que j’ai eu plaisir à lire. Merci beaucoup. 🙂
Mon expérience est assez similaire. Toujours à jongler entre les activités qui remplissent le compte en banque, mais qui font frôler la dépression nerveuse, et celles qui sont vraiment intéressantes, mais qui font racler les fonds de tiroir. Il semble que tu ai trouvé l’équilibre. Félicitations. 🙂
Bonjour et un tout grand merci pour votre témoignage, je vais le garder précieusement comme une bible !
Je tente aussi ma chance en personne seule depuis un peu plus d’une année avec des fortunes diverses.
Passionné et amoureux du Web, je met tout en œuvre pour me faire une petite place.
Mais j’ai une montagne qui m’est difficile à surmonter : la prospection (aller chercher le client) !!!
Comme vous, je ne suis pas commercial, mais je me dit que vous auriez peut-être quelques ficelles ?
Merci d’avance, belle journée 😉
Frédéric SIMON
Merci à tous !
@safidy : Merci pour ton retour d’expérience super intéressant !
@Frédéric : La prospection c’est le plus chaud. Je te conseille : aller aux plus d’événement locaux (web, entreprenariat, espace de co-working) pour te faire connaitre. Fais aussi un ou 2 projets persos qui serviront à montrer ta qualité et tes compétences. Essaye peut-être de transgresser la règle une fois et faire un site gratuit/pas cher pour un organisme qui en vaut la peine (quelqu’un qui a le bras long niveau connaissances). Au début tu gratouilleras aléatoirement pour enfin trouver un bon filon ! J’espère que ça t’aidera
Bravo pour votre parcours, merci pour votre récit. Je retrouve mes déceptions de Chef de Projet … Nous avons pourtant un beau métier, mais le client « dieu » a tendance à venir à bout des employés les plus patients. Faire et défaire ça reste du travail, mais franchement créer et construire est plus motivant. Tous mes voeux de total épanouissement dans le votre nouvelle aventure …
Bonne lecture. Merci. Bon courage dans la suite. Et amuse-toi bien 🙂
J’ai suffisamment mis mon temps après eu mal à la tête de courir derrière les clients qui étaient gentils avec moi avant la réalisation de leurs projets et qui sont devenus par après des arrogants après qu’ils aies reçus leurs projets finis. En tout cas, je suis resté bluffer après avoir lu ton histoire car c’est exactement ce que je vis dans ma carrière professionnelle après avoir lancé ma propre société. Pour tout ce que j’ai appris je prends l’engagement de me corriger au plus tôt sur les erreurs que je commets sans le savoir enfin de me permettre de ne pas sombrer dans les ennuis. Que Dieu tes bénisse, je pense que j’aimerais bien apprendrir la relation professionnelle avec vous. Merci de retrouver mon email dans le formulaire
Bravo pour cet article, ça confirme bien ce que je pensais : je vais rester freelance 🙂
Joli résumé d’une aventure que je vis encore et dans laquelle de nombreux entrepreneurs se reconnaîtront… merci… j’ai choisi de passer à plus de 50h pour m’en sortir… énorme c….. mais dans le fond j’aime mon boulot. Il est certain que ce serait plus agréable si cela pouvait se combiner avec des plaisirs simples comme les WE, les vacances, un petit café sur une terrasse ou un peu de lecture (non professionnelle)… Comme le disent mes proches, j’aurai le temps lorsqu’on m’imposera définitivement la position horizontale… Bonne route et vivez vos rêves tant que c’est possible !
Waww, en voilà un beau d’expérience !
Merci de nous avoir permis d’en apercevoir une partie.
23 ans, c’est super jeune pour assumer toutes les responsabilités liées à la création d’une entreprise. On n’est pas toujours forcément armé pour faire face – plus tard par forcément non plus d’ailleurs, mais peut-être qu’on commence à prendre un peu plus de recul ? – et la passion a tendance à aveugler… jusqu’au burnout fréquemment, malheureusement.
Bref, en tout cas bravo pour avoir eu le courage de faire ce choix difficile, et très bonne continuation sur tes nouveaux projets !
Bonjour,
Trés bonne lecture. Merci. Je suis Freelance dans un autre domaine (production vidéo) mais je me reconnait tout à fait dans bon nombre de vos analyses.
J’étais avant dans le commerce et après avoir décidé de faire un virage professionnel pour faire « ce qui me plait vraiment », je me suis retrouvé, après seulement quelques années, face à ces mêmes problèmes. C’est si difficile de dire non lorsque ça paie très bien -souvent uniquement en apparence car le client te fait perdre beaucoup de temps- , ou de ne pas se sous-vendre lorsqu’il s’agit d’une mission de rêve…
<>
A tout faire seul ou en petite équipe, on apprends. On découvre beaucoup de nouvelles compétences : C’est sympa de surpasser ces challenge et apprendre encore. C’est frais. Au final on a envie de tout faire et on perd de vue la spécialité qui faisait sa force initiale.
Can we really win ?
Si on joue le même jeux que tant d’autres, on ne peut probablement pas gagner. Et même si le succès tape à ta porte tu te plaindra que tu n’as plus de temps pour profiter de la vie. Peut-être qu’on gagne seulement en changeant de game avant qu’il ne soit trop tard et qu’on soit piégé.
Le travailleur Freelance serait-il esclave du marché, en compétition constante, forcé d’être toujours en mouvement pour éviter le burn-out ou la faillite à petit feu ?
Le travailleur du futur sera Freelance. Il aura eu 14 jobs dans sa vie. Il aura continué à apprendre toute sa vie, rencontré de nombreux échecs, et connu de nombreux succès.
« Sometimes you Win, Sometimes you Learn »
Bonjour,
Je me joins à tous les nombreux commentaires et je ne peux qu’approuver une telle profession de foi.
Ton retour d’expérience nous plonge à toutes et tous dans une histoire de vie.
C’est pourquoi, ile me semble important, en tant qu’enseignant de faire partager ton témoignage..
En effet, nombreux sont les jeunes diplômés qui souhaitent créer leur propre activité alors !
autant leur faire bénéficier d’un tel retour d’expérience!
Je te souhaite une belle vie et de riches aventures professionnelles.
Laurent C
Bonjour,
Très bel article. Beaucoup de prestataires web ont été ou sont encore dans ce cas de figure.
Je pense qu’il est très difficile de réussir (*) dans une petite équipe en vendant des prestations web uniquement payées à l’heure. Il y a un marché mais aussi beaucoup de concurrents. Il est donc difficile de s’aligner sur des prix bas si on ne veut pas avoir le sentiment de travailler pour rien ou presque rien.
Cela vous oblige à avoir un agenda plein qui parfois va déborder sur le temps perso (on aime son métier ok mais il faut aussi avoir du temps pour soi) ou de dépendre de quelques « gros » clients.
Il faut d’après moi avoir aussi des prestations de services sous forme d’abonnement qui nécessites très peu de support technique et viser « la masse ». De plus avoir plein de petits clients facilement gérables c’est beaucoup mieux que d’avoir un seul gros client qui vous tiendra en otage (ou même 4 ou 5). Au départ cela prend du temps et de l’argent (trouver l’idée + créer le site + mise en place de l’offre + … + financer la pub …) mais ensuite cela tourne tout seul ou presque (si l’idée est bonne = répond à une demande).
(*) Pour moi réussir = gagner un salaire convenable + aimer son travail et pas en devenir esclave + avoir du temps libre pour sa vie personnelle).
Bon courage pour la suite.
Nicolas
Merci encore pour vos retours !
@Nicolas : très bonne définition de réussite. C’est avant tout obtenir un lifestyle simple.
Mon conseil aux petites agences : Comme dit nicolas les abonnements ou récurrences sont essentielles.
Essayez ceci :
– proposer une newsletter à chaque client (avec campaign monitor vous revendez la solution en marque blanche et prenez une comm sur l’abonnement mensuel)
– proposez un hébergement,
– proposez une maintenance mensuelle (mises à jour, sauvegarde, tests)
Proposez également pour toute prestation :
– proposer une formation (facile d’avoir un agrément, du coup c’est l’opca qui la paie, ça coute pas plus au client)
– Proposer un pack d’heures prépayées pour des futures interventions (en faisant une offre promo genre 10h pour 400€) cela vous amene de la trésorerie en avance. Et surtout sans ça difficile de facturer une modif qui vous a pris 5 minutes
Tiens d’ailleurs ça mérite un article à part entière ça.
Bonjour,
Cette expérience est vraiment ce que je vis depuis le lancement de ma société dont je remercie le ciel pour cette expérience acquise après une scrupuleuse et minutieuse lecture où je me suis rendu compte que je commets des erreurs considérables surtout pas le fait de ne pas savoir dire non dans d’autres choses. Je m’engage dès à présent à toujours mettre en exergue les recommandations professionnelles dont je me suis assigner après cette lecture. Que Dieu vous bénisse pour cet article qui est une source des bénédictions pour plusieurs.
Wow! Un grand merci Maxime pour ce témoignage très riche et bravo pour avoir passé ce cap 😉 Je te souhaite le meilleur pour la suite, j’ai hâte de voir quel sera ton prochain projet WP !
#tease y’en a 2 qui vont arriver, un d’ici la fin de l’année et un en 2016 😉 #jesuispascouché
« Vous avez un souci avec le RSI, vous n’avez aucune alternative, vous ne pouvez que subir »
C’est faux: tu peux opter pour une SAS (société par action simplifiée) et te faire rémunérer en dividendes. Et en dernier recours, quitter carrément la sécu pour prendre une assurance privée, comme l’autorisent les lois européennes depuis 1992, mais toujours combattu par les monopoles illégaux français.
Vraiment intéressant, et très bien écrit !
Ca fait du bien de lire ce genre de choses quand on galère dans des conditions similaires 🙂
Plein de bon sens et surtout plein de sagesse! MERCI
Exact Warren ! Mes prochaines boites seront en SAS. Je vais corriger l’article
Bonjour, l’un de mes meilleurs amis m’as envoyé cet article et je le remercie, ainsi que celui qui l’a écrit.
Ceci résume mes 14 années dans l’informatique et les raisons pour lesquelles il y a un peu plus d’ 1 an j’ai décidé de changer complément de métier. Au début je me disais qu’avec le temps j’avais fini par détester un métier que j’adorais. Avec le recul, je me suis rendu compte que ce n’est pas une phobie à l’informatique que j’avais attrapé, mais à toute cette gestion clientèle et toutes ces erreurs décrites ici. Des erreurs qu’on comets encore et encore à longueur de temps. Le plus grave, c’est que malgré la leçon précédente, on s’empresse à recommencer les mêmes erreurs au projet suivant en espérant ridiculement que ce nouveau projet ou client sera différent. Comment peut on prétendre avoir un résultat différent alors qu’un continue à faire la même chose ? Ce ne sont pas des mauvais clients, c’est nous avec notre manque de confiance qui les rendons irrespectueux envers nous, c’est nous qui n’avons pas le courage d’encadrer le client par peur de le perdre « soi-disant ». Par contre, perdre notre temps, notre argent, notre vie… on dirait que cela ne nous dérange pas 🙁
Entre autres, je détestait justifier en permanence mon prix en essayant de faire comprendre au client qu’il ne s’agit jamais d’un simple copier-coller, et aussi que notre travail ne consiste pas à aller sur YouTube ou Facebook.
Aujourd’hui je garde l’informatique uniquement pour mes projets personnels et mes nouvelles activités qui n’ont rien à avoir avec des services informatiques.
Depuis ma décision de changer, j’ai l’incompréhension de mon entourage. Lorsque j’essaye de leur expliquer, rien que leur donner quelques exemples me met en colère, donc je n’arrive pas vraiment à leur expliquer pourquoi j’ai changé ce beau métier qui pour eux est l’avenir.
En tout cas, je garderais précieusement ce lien afin de le forwarder à ceux qui sont importants pour moi et qui encore aujourd’hui ne comprennent pas, limite ils me jugent pour mon nouveau choix de vie.
En tout cas, merci et félicitations pour cet article superbement écrit 😉
Ps. Désolée pour le long commentaire, vu la longueur de mon texte, on dirait que je suis toujours traumatisée 😀 : -D 😀 MDR
Courage à tous ceux qui continuent, surtout n’attendez pas à que ce soit trop tard, pour changer d’attitude 😉
Bonjour Maxime,
Tout d’abord bravo pour ton article éloquent (qui l’a été poussé par un ami bien attentionné), tu analyses les choses avec un tel recul et une synthèse parfaite !
Savoir dire non au client, ça me parle tellement, ayant été avant vente sur progiciel pendant 7 ans, c’est oui, oui, oui, et encore oui à tout (te n(importe quoi) et OUI aux emmerdes une fois le projet lancé. Tout ça me parle tellement, tout en relativisant car c’était dans un autre contexte.
Je vais me faire un compilation de tes phrases clés comme un « mantra » pour ne pas les oublier une fois la tête dans le guidon. Je souhaite me lancer en tant qu’UX Designer, j’ai beaucoup d’espoir de m’accomplir et rester moi même, cela sera ô combien difficile, et ton article en témoigne 😉
En te souhaitant une excellente suite et réussite pour tes projets §
Benjamin
Bjr,
On se connait pas et j’ai pourtant l’impression que tu as mis une caméra ds mon salon ces 3 dernières années 🙂 Même parcours (sauf que je bosse tt seul), même problématiques, même clients, même projets, même question.
Celle de repasser en AE me taraude depuis 6 mois. Le pb en France, c’est surtout qu’il y a un gros vide entre 32600€ de CA et 50k€. Ds ce gap, avoir une EURL est contre productif, on vit moins bien qu’en faisant 30k€ de CA en AE.
J’ai pas encore fait le choix définitif alors que j’ai des projets qui commencent à fonctionner mais demandent du temps que je n’ai pas. Et j’ai des idées plein la tête. Ca me fait réfléchir tout ça. Va falloir se décider 🙂
Bravo pour ton parcours, ta transparence et ta décision !
Au plaisir de se croiser qq part lors d’une conf.
Bastien
C’est effrayant à quel point l’aventure que tu racontes dans ces lignes rencontrent un écho avec la société que j’ai quitté il y a un an. Mêmes travers, mêmes hésitations, mêmes erreurs sans remises en question…
Et, en fin de compte, une tension entre gérants qui a fait que je ne supportais plus mon collègue avec lequel je travaillais pourtant depuis 13 ans !
Je suis donc parti, gagne moins bien ma vie, mais suis à présent heureux et beaucoup plus serein…
Hello,
Merci pour le partage, ça ne peut qu’aider les autres (à commencer par moi) à réfléchir.
Par contre, je ne peux m’empêcher de réagir à la phrase « 23% de charges seulement ». Cette phrase, tout comme les personnes qui affirment que « en France, on est taxé à 75% » (en cumulant charges salariales, patronales et IS).
Pour une raison simple : on ne peut pas comparer le pourcentage des charges (salariales) et le pourcentage des charges AE car elles ne traitent pas de la même chose. Si on remet les pommes avec les pommes, on voit qu’à 1-2% près (qui s’expliquent par l’absence de cotisation chomage), c’est exactement la même chose. Une raison simple : le régime AE applique des abattements forfaitaires sur les « dépenses » pour produire, sur le modèle du régime de la « micro-entreprise ». En appliquant à ce CA net (CA Brut – abattement forfaitaire), les taux appliqués aux autres TNS ou encore aux salariés, vous verrez que vous arrivez au même montant de charges sociales.
J’avais fait le calcul ici : http://auto-entrepreneur.over-blog.net/article-33200933.html
Otto.
Bonjour,
Article très touchant.
Je me retrouve dans plusieurs points mais je suis d’un tempérament positif et j’ai déjà vécu une liquidation judiciaire d’un petit commerce (salon de thé) monté en micro entreprise il y a 7 ans.
Auto entrepreneur depuis 5 ans, l’activité commence à se développer depuis 1 an car j’ai fait le choix d’y mettre les 2 pieds dedans et de quitter un boulot sécuritaire à mi-temps qui devenait contre-productif.
Par contre, j’en ai un peu marre de ces comparatifs à n’en plus finir entre la SAS et l’ EURL/SARL.
Rien n’est fait pour que ça soit simple à comprendre et faire son choix.
Je me pose toujours la question et je me demande si finalement de passer juste en EI pour au moins « jouer » avec la TVA et pouvoir déduire ses charges de fonctionnement, ne serait pas suffisant, travaillant seul et ayant un local ?
Parce que, par expérience, j’ai failli perdre 2 clients à cause de devis en NET. 20% à récupérer pour le client ce n’est pas rien et pour le professionnel, en face, non plus.
La mode en ce moment est à la SASU mais quand je vois le taux d’imposition, ça fait un peu peur et mettre seulement en avant le fait d’être assimilé salarié (à bas le RSI) et les dividendes, est-ce suffisant ?
Dividendes, ah oui ok. Mais pouvons-nous les anticiper avant la fin d’un bilan annuel ?
Les comptables ne jure que par la SAS autour de moi. N’y ont-ils pas des intérêts persos à nous proposer cette solution ?
Bref, en tout cas, ce que je retiens dans la plupart des commentaires et avant tou dans cet article, c’est la passion, l’amour du travail .
Allez, en avant , go !!!!
Excellent retour d’expérience Maxime !
J’apprécie ton recul et ta bienveillance, eh oui il est parfois si simple de tout mettre sur le compte de l’autre.
Les futurs entrepreneurs ne se rendent peut-être pas compte mais en 3400 mots tu donnes 80% des bonnes questions à se poser quand on se lance.
C’est drôle (ou pas) , pour avoir travaillé 13 ans dans le web côté client, puis agence, puis client, j’ai observé exactement les mêmes phénomènes et comportements pas très réglos. J’ai aussi fait les mêmes erreurs que toi. J’ai passé du temps et beaucoup d’énergie à essayer d’avoir un comportement plus éthique avec mes prestataires, cela déplaisait souvent à ma direction. Une majorité d’entre eux sont devenus/restés des amis.
Désormais à mon compte dans un tout autre domaine, en auto entrepreneur, j’ai fait le même CALCUL SIMPLE que toi pour ce statut (ps : n’oublie pas la CFE à payer en plus des 22.9% ;-)).
Jusque là je m’amuse, j’ai du temps, je gagne ma vie, pourvu que cela dure !
Amicalement
Guillaume
Excellent article !
Lorsque j’ai lu ton article, j’ai tout simplement revu 12 ans de ma vie, je suis resté scotché. En tout point similaire, sauf que nous étions 3 à travailler sur Magento et Joomla au lieu de WordPress (de 2000 à 2012), 1 d’entre nous était développeur en salarié (devenu ami depuis), l’autre associé était ma femme.
Nous on est parti sur une liquidation, car j’étais étouffés par les soucis et le manque de trésorerie dû aux charges, alors que l’entreprise tournée à plein régime avec un carnet de commande bien rempli et que nous commencions à être une référence dans notre région, le comble !
Par la suite, je suis parti sur du salariat, plus « sur » et « stable », le temps de faire un crédit immobilier que je n’arrivais pas à avoir en indépendant. Dans la peau d’un salarié durant 3 ans, je suis entré comme webmaster et par la suite j’ai plus ou moins vite grimpé les échelons, pour devenir directeur Marketing dans un grand groupe.
Et voilà tout le dilemme, en tant que salarié je m’ennuyais quand il n’y avait pas de challenges à relever et ensuite en tant que cadre de direction, j’ai découvert qu’à 80% de mon temps je répondais à un flot de mails tombant dans une boite mail saturée et que dans les 20% restant je devais gérer l’équipe et être créatif pour générer de plus en plus de chiffres, une posture plus que stressante (le burn out n’était pas loin).
J’avoue que pour cela je touchais un bon salaire, mais l’argent n’a pas gommé mon esprit créatif bien longtemps, ma soif de liberté et d’entreprendre ont ressurgis à la première altercation avec la direction. Avec 3 jours de réflexion et de recul, j’avais compris que je cherchais à rentrer dans un moule qui n’était pas le mien, un moule surement confortable ou convenable pour certains, quoi que à voir combien de temps, quand on connait la durée de péremption d’un DM dans les grands groupes.
Donc comme une évidence, je me suis remis indépendant comme DA / Webdesigner freelance avec ma femme, et je vais porter une attention toute particulière à me consacrer une grosse partie de mon temps à des projets plus perso ou plus proches de mon équilibre.
Nous verrons si dans le temps cela resta viable, mais au moins nous aurons essayé, nous aurons suivi notre instinct comme tu l’as dit dans ton article.
Je ne regrette rien, ni mon expérience en tant que gérant débordé et fauché, ni en tant que salarié déçu, de ce parcours j’ai beaucoup appris des erreurs que j’ai pu commettre.
Merci pour ton article et désolé d’avoir rajouté 441 mots en commentaire, mais si cela peut inspirer ou conforter certains dans leur choix et éviter de perdre du temps.
Et beh, je crois qu’on se retrouve beaucoup à faire le même constat, arriver aux mêmes conclusions, et tenter avec plus ou moins de succès de prendre les mêmes virages.
Chapeau pour ta lucidité, et chapeau encore plus bas pour prendre ton courage à 2 mains et tenter la VRAIE aventure.
Un truc m’a interpellé dans ton passage sur les facteurs determinants : « Nos nombreuses lectures sur Internet allaient en ce sens. »
Je m’intéresse un peu (ok, beaucoup, à ce sujet actuellement), tu aurais quelques bonnes URL à conseiller ?
Comme disait un vieux chinois « On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une » … alors bonne chance pour ta 2ème 😉
@Fab : Merci ! J’ai pas forcément de sites en particulier, je suis des gens sur twitter, et je pocket les liens qu’ils partagent. Il y a une mine d’or dans tous nos domaines (design, ux, marketing, dev, entreprenariat). Souvent il y aura des bons articles sur medium.com, via Pocket maintenant tu peux avoir des suggestions. Tu pourrais passer ta vie à lire. Je vais faire des articles sur les bouquins que j’ai lus et apprécié à l’avenir, ça pourra te donner des pistes de choses à lire !
@bruno : merci pour tes 441 mots ! Un retour d’expérience très enrichissant ! T’es allé voir de chaque côté et ressorti avec quelque chose. Bonne chance pour tes projets ! Ca réussira peut être pas, mais au moins t’auras fait ce qu’il te plait, même si ça paie pas le crédit 😀
Bonjour,
je viens de « tomber » par hasard sur votre témoignage et je tiens à vous remercier pour votre retour d’expérience : étant sur le point de créer mon entreprise (courant 2016), cela me permet de voir ce qu’il y a faire et surtout, ce qu’il ne faut pas faire!!!! (savoir dire non, s’organiser efficacement, déléguer pour se concentrer sur son cœur de métier, etc…)
Bonne continuation à vous
Pascal
Bonjour Maxime, bravo pour cette remise en question. Je crois qu’on s’y retrouve un peu tous dans ce que tu dis. La trouille de ne pas sortir de salaire fait qu’on accepte l’inacceptable. Dur de savoir dire stop. Mais c’est la voie de la sagesse, alors félicitation et bien du plaisir dans tes nouveaux projets.
Merci pour cet article ! Je n’ai pas eu le temps d’aller me faire un café pour le lire entièrement car j’ai été plongée dans la lecture dès le début.
J’ai beaucoup aimé le passage sur les raisons qui ont fait que l’épanouissement est passé en dernier. Courir après le temps, je pense que l’on est beaucoup trop à le faire et on perd de vue ce pourquoi on fait nos métiers respectifs. C’est vraiment courageux d’avoir osé dire stop, et de reprendre un rythme plus normal. Courageux et inspirant.
Bonne continuation et bonne chance dans vos nouveaux projets !
Alice
merci pour vos conseils et bonne continuation pour vos projets
Merci pour tes riches conseils et le partage de tes différentes expériences. Je suis également passé par plusieurs problématiques; être trop gentil et trop flexible au point d’être un larbin au yeux du client, travailler à perte sur certains travaux pour remporter l’appel d’offre ou un client pas assez réactif ou encore celui qui pousse les facturactions toujours à échéance…. pas facile la vie d’artiste !
Bonjour à tous,
Pour vous raconter ma petite expérience..
Le RSI a mis 2 ans à me faire une carte vitale après 3 déménagements sans divers départements, s’est décidé à faire payer ses cotisations 3 ans après l’ouverture de la société …
Des problèmes de santé, pas de soucis une carte vitale encore à la CPAM de mon ancien département …
Des employés et des stagiaires pendant 9 mois environ, pas un pour rattraper l’autre… « Je sais pas comment faire … Cherche sur internet dans la documentation… 5 minutes plus tard je le retrouve sur Facebook a discuter avec ses potes … » 2 jours après son embauche il a déjà pris la porte …
D’autres se sont plaint de leur 35 heures et qu’ils étaient mal payés alors qu’ils touchaient plus que moi … Et je passe les meilleurs …
Un sinistre plus tard, des centaines de milliers d’euros remboursés par les assurances, au bord de la faillite, j’ai tout vendu voiture … Et je travaillais 80-100 heures par semaine pour me sortir de cette merde pour aujourd’hui enfin m’en sortir après plus d’un an et demi de découvert et des frais bancaires d’environ 8000 € sur deux ans …
Moralité de l’histoire, désormais je travaille seul de chez moi, deux trois clients récurrents qui font 100 % de mon chiffre d’affaire et je peux avancer à côté mes projets personnelles…
Pour résumer je suis monter très pour redescendre en bas du gouffre pour se stabiliser sûrement… Être gourmand c’est bien l’être trop et qu’un sinistre arrive c’est des dizaines de clients z rembourser … Des projets non termines et une perte de crédibilité… Choisissez bien votre assurance avec remboursement des factures en cas de sinistre, ça peut servir !!
Cordialement votre,
Tout est terriblement vrai!
Analyse très fine!
Félicitations au jeune auteur de cet article…